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Si Microsoft rallume un réacteur nucléaire, c'est un peu notre faute à tous

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Julien Petroons
sept. 26, 2024
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Si Microsoft rallume un réacteur nucléaire, c'est un peu notre faute à tous
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Durant mes activités de glandouilleur numérique, je suis tombé sur l’annonce de la remise en service d’une centrale nucléaire en Pennsylvanie afin d’aider à l’alimentation du Cloud et des data centers de Microsoft.

Il s’agit d’un réacteur qui a déjà opéré par le passé, de 1985 à 2019, puis fermé pour manque de rentabilité il y a cinq ans. L’objectif annoncé est une remise en service pour 2028, dans le but de générer 835 mégawatts d’énergie décarbonée. Pour vous donner une idée, c’est assez pour faire tourner 4.093.170 ordinateurs huit heures par jour pendant un an. Ça nous fait une sacrée réunion gaming cette histoire.

En lisant la nouvelle, je me suis souvenu de plein d’autres informations éparses sur l’impact du monde numérique sur l’environnement. Par exemple, le stockage de données en ligne représentait en 2018 environ 10 % de la consommation mondiale d’électricité, et le chiffre n’est certainement pas descendu ces six dernières années.
Un autre exemple, qui parlera assurément à tous ceux qui affectionnent l’expression “C’est pas Versailles ici !” mais qui nous envoient des mails pour savoir si leur mail est bien arrivé : durant sa vie de petit message, un mail de 1 Mo équivaut à laisser une ampoule de 60 watts (les classiques qu’on a partout) allumée pendant 25 minutes. 

Vous l’avez compris, notre monde numérique consomme énormément et participe activement au bordel climatique actuel. Pourtant, on nous avait bien expliqué que le passage à un monde électrique, basé sur l’énergie “verte” (rien à voir avec la couleur du fil qu’on utilise) serait bien plus bénéfique pour la planète.

Cette affirmation est vraie, le monde digital dans lequel nous avons basculé depuis l’avènement d’internet a beaucoup de points positifs pour ce qui est du futur de la Terre comparé aux énergies du siècle précédent. Manque de bol, on s’est loupé à l’installation, et pour changer, on a fait n’importe quoi.

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