Dans la grande majorité des jeux en ligne, que ce soit pour de la compétition ou du farming de ressources, on entend de plus en plus régulièrement des histoires de triche : aimbot, abus d’un bug ou mécanique du jeu, farmbot… Le besoin d’atteindre un objectif précis à tout prix pousse beaucoup de joueurs à avoir recours à un coup de pouce. Tellement qu’il existe des vendeurs de logiciel de triche auxquels on peut s’abonner pour bénéficier de mises à jour régulières.
Dans les jeux de cartes, il existe une règle qui dit que plus une communauté est grande, plus elle résoudra rapidement les nouveaux métagame que les développeurs mettront en place. Aujourd’hui, j’aimerais que l’on se demande si la croissance des communautés de tricheurs ne pourrait pas amener à un effet similaire : il y en aura bientôt tellement qu’il sera impossible de les arrêter, trop nombreux pour que les studios puissent les contrôler.
Ce qui est fou, c’est qu’il n’y a même pas besoin d’un enjeu important pour attiser l’envie de tricher. Certains jeux n’ont pas de mode compétitif, mais le moindre bug est exploité par certains pour s’assurer l’obtention d’un cosmétique ou d’une ressource qui n’aura aucun impact sur l’expérience de jeu.
Dernièrement, Marvel Snap (un jeu de cartes sur l’univers Marvel) a lancé un mode de ligue qui regroupe 30 joueurs classés selon des points que l’on obtient en jouant des parties de n’importe quel mode. Tout le monde était récompensé, mais les trois premiers obtenaient une emote Deadpool. Il a fallu moins de vingt-quatre heures pour qu’un système soit trouvé qui permettait à deux joueurs de se donner des points l’un à l’autre en s’affrontant et abandonnant chacun leur tour, une manche sur deux. Avec l’aide des réseaux sociaux, cette pratique s’est démocratisée et des milliers de joueurs l’ont appliquée sans même savoir qui était le joueur de l’autre côté de leur smartphone. Le consensus était simplement de se retrouver dans la ligue la plus basse du mode Conquête et de s’envoyer une certaine emote qui signifiait que l’on était dans la combine.
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