Le naufrage silencieux du journalisme vidéoludique
Le déclin de la presse vidéoludique ne date pas d’hier. Après avoir vécu une période dorée, des magazines comme Joypad et Joystick, dont le tirage pouvait dépasser les 100.000 exemplaires, ont finit par disparaître. Alors qu’ils sont en bonne partie responsable de la chute de la presse papier, les sites internet connaissent une période particulièrement tumultueuse : fermeture pure et simple, licenciements, optimisation SEO à outrance, élargissement des thèmes abordés, rachat et réorientation stratégique, etc.
Dans un article publié sur Aftermath, Luke Plunkett dresse un état des lieux du métier de journaliste de jeu vidéo en 2025. L’article donne la parole à des gens qui travaillent encore, à temps plein, sur de “grands” sites anglophones. Il s’agit de postes devenus particulièrement difficiles à obtenir, la faute à un contexte économique difficile qui encourage les dirigeants à réduire les frais, que ce soit en faisant appel à des pigistes mal payés ou à profiter de grands modèles de langage comme ChatGPT pour générer une part grandissante du contenu.
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