Le jeu vidéo est un loisir de luxe

Dans les années 90 et début 2000, les après-midi avec les copains tournaient autour de trois loisirs : le goûter, le foot et régler les comptes à FIFA 96 sur la Sega Mega Drive, ou Street Fighter sur PlayStation. Ces trois trucs ont suffi à remplir nos mercredi et samedi pendant cinq ou six ans, toujours avec le même grand sourire sur la figure.
Avec le recul, je me rends compte que mes copains de l’époque venaient quand même de familles qui n’avaient aucun problème d’argent. Malgré cela, quand tu disais dans la cour que tu jouais aux jeux vidéo, on ne te prenait pas pour le gamin riche de l’école. Enfin, si, quand tu avais quatre manettes et tous les jeux du moment. Mais nous, on était plutôt du genre à chacun avoir des jeux différents afin de pouvoir se les prêter, et ramener les manettes selon chez qui on allait.
On avait réussi à convaincre nos parents de nous acheter une console en marchandant un combo anniversaire plus Noël. À partir de là, il fallait attendre un bulletin de notes de folie ou l’année suivante pour avoir un nouveau jeu.
Cette situation nous allait très bien, puisqu’on était capable de tenir une année entière avec deux ou trois jeux en réalité.
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