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Julien Petroons
nov. 07, 2024
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Photo de Michael Rivera sur Unsplash

Il parait que nous avons une place limitée pour les liens intimes ou proches dans notre cerveau. Selon les personnes, le seuil est différent, mais tout le monde en aurait un. Une fois ce seuil atteint, on ne serait plus capable d’entretenir autant de relations, et on se détacherait doucement de certaines personnes pour faire de la place à nos nouvelles rencontres.

Selon les études sur le sujet, le phénomène serait de plus en plus prononcé avec le temps, nos vies étant de plus en plus remplies. Ainsi, en dehors des personnes avec qui nous sommes très proches, ou celles que l’on côtoie dans le cadre de nos activités régulières, les autres, quels que soient nos atomes crochus, sont vouées à disparaître de nos vies.

En ce moment, il y a un nouveau jeu de cartes digital qui fait fureur, c’est une petite licence, vous connaissez peut-être : Pokémon.

Le jeu a immédiatement conquis les foules, et ce, en ne proposant réellement qu’une seule chose : collectionner des cartes Pokémon.

Sur ce jeu, il n’y a pas de mode classé, d’habitude un moteur considérable pour garder les joueurs accrochés au jeu. Les mécaniques sont les mêmes que le jeu de cartes physique auquel très peu de gens sur cette version mobile jouent. Enfin, le jeu se vante de proposer des fonctionnalités de combat et de création de decks automatiques.
Pour résumer, on est vraiment là pour ouvrir des paquets de cartes, prendre des grosses vagues de nostalgie et partager tout ça sur les réseaux sociaux. Soyons francs du collier, s’il n’y avait pas marqué Pokémon sur le jeu, on n'entendrait pas parler de Pokémon Pocket.

Revenons-en à notre théorie où il existe une limite à la quantité de liens que nous pouvons créer, et partons du principe que cette dernière s’applique aussi aux licences ou univers auxquels on pourrait s’attacher.

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