JudgeHype : L'écrit fait de la résistance

Photo de Glenn Carstens-Peters sur Unsplash

Vingt-sept ans après le lancement de JudgeHype, j’ai vu des centaines de créateurs de contenu s’intéresser aux jeux de Blizzard. Les premiers ont créé ou participé à des fan sites. J’ai ensuite assisté à l’essor des vidéos sur YouTube, des streams sur Twitch et des influenceurs de façon plus globale.

Mine de rien, ça fait un bail que je n’ai pas vu de nouveaux fan sites ouvrir sur World of Warcraft, Diablo IV ou StarCraft. En soi, ça ne m’étonne pas vraiment. Malgré l’existence d’arguments indéniables, l’écrit a laissé place à la vidéo, aux shorts et aux contenus ultra-courts et éphémères qui se consomment à la pelle et dont on ne se rappelle souvent rien.

Bien que la JudgeHype TV a fait des audiences respectables à une époque, le nom n’est pas lié à la vidéo. Cela ne veut pas dire qu’on ne vous proposera plus de contenu vidéo (d’ailleurs je dois vous dire que… non, on en reparle bientôt), mais la rédaction fait partie de mon ADN. C’est un format que j’adore, d’autant plus que j’ai les pleins pouvoirs sur le contenu, la diffusion, l’édition et le temps que je compte maintenir tout ça en ligne. C’est un élément qui est très différent quand vous êtes lié aux GAFAM.

JudgeHype continue d’évoluer, avec de nouvelles idées et des projets que j’ai hâte de partager avec vous. Cela dit, l’écrit n’a pas que des avantages. J’ai connu l’explosion des sites web, mais aussi leur déclin. Je me souviens d’une discussion avec un journaliste de Joystick, un soir de BlizzCon, qui était abasourdi devant le trafic de JH par rapport au tirage du magazine. La différence était que JH était gratuit, alors que Joystick était payant. Les mauvaises langues diront que Joy a aujourd’hui disparu, contrairement à JH. Mais en vrai, je dirais que c’est le cas parce que le site est une petite structure. Dans un groupe média, JH aurait été revendu ou fermé depuis plusieurs années. Il suffit de voir le sort réservé aux sites gaming ces dix dernières années.