Blizzard, les pièges de l'influence numérique et l'origine d'Azeroth
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Édito
Par JudgeHype
La fin de l’année 2024 s’annonce particulièrement excitante pour les joueurs de Blizzard. Avec World of Warcraft : The War Within et Diabo IV : Vessel of Hatred, nous avons là deux extensions qui s’annoncent de qualité. En parallèle, nous aurons bientôt entendu l’ajout de contenu habituel sur les autres titres de la société, Hearthstone, Overwatch, Diablo Immortal et Warcraft Rumble en tête.
Oui mais après ? Que va-t-il se passer en 2025 ? L’absence de BlizzCon cette année sous-entend que Blizzard n’avait rien de spécial à dévoiler. Faudra-t-il attendre fin 2025 pour en savoir plus sur les projets en cours ? C’est à la fois étonnant mais aussi embêtant pour les joueurs. World of Warcraft : Midnight n’est pas attendu avant fin 2025, voire début 2026 et il en ira de même pour la seconde extension de Diablo IV.
Depuis l’abandon d’Odyssey, on ne sait pas exactement quels sont les projets les plus avancés en interne. On sait que plusieurs jeux Warcraft sont en développement, tout comme un titre mobile Overwatch. Plusieurs offres d’emploi ont aussi été publiées ces dernières années pour un shooter et un RPG, mais rien ne dit qu’ils seront commercialisés un jour.
Et si c’était le bon moment pour relancer StarCraft ? Bien que les RTS ne soient plus particulièrement populaires à l’heure actuelle, la franchise est appréciée et pourrait, tout comme Diablo, revenir à l’honneur avec plusieurs jeux dans les années qui viennent. On se souvient notamment d’Ares, un projet de FPS StarCraft abandonné en 2019.
Blizzard ne va-t-il rien dévoiler cette année ? Je n’en suis pas persuadé, notamment car avec l’arrivée de Microsoft, il se pourrait que le géant de Redmond ait décidé de garder une belle annonce pour l’un de ses shows. Ce sera peut-être le cas à la Gamescom, à moins que Blizzard réserve une surprise pour les Game Awards plus tard dans l’année. Croisons les doigts car personne ne veut d’une année 2025 rythmée exclusivement par des patchs de contenu.
Il était une fois dans l’actu
Par JudgeHype
Que s’est-il passé dans la galaxie Blizzard la semaine dernière ? Commençons avec World of Warcraft où la beta de The War Within poursuit son petit bonhomme de chemin. Les premiers tests des boss du Palais des Nérub’ar ont débuté, ce qui est une bonne indication de l’avancée des développeurs sur l’équilibrage du haut niveau.
Si vous jouez en Mythique+, sachez que Blizzard a l’intention de changer le fonctionnement des affixes +4. Ceux-ci seront plus passifs mais auront aussi un effet bénéfique pour certains joueurs, ce qui devrait permettre à un nombre plus important de spécialisations de briller. Ainsi, l’affixe “Focused” apporte un bonus de 30% de hâte aux ennemis (hors boss), mais ces derniers subissent 10% de dégâts de givre et de feu supplémentaires. D’autres affixes offriront un effet similaire pour les dégâts d’ombre, sacré, arcanes, etc.
Sur WoW Classic, le studio a enfin levé le voile sur la suite de la Saison de la Découverte (avec la nouvelle version de Sulfuras). La Phase 4 permettra de monter au niveau 60 et de mettre la main sur de nouvelles runes, ces objets qui modifient parfois profondément les compétences des classes. Coeur du Magma sera jouable avec un groupe de 20 personnes et plusieurs donjons seront mis à jour pour le L60. Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, sachez que vous aurez droit à un bonus de 150% d’XP jusqu’au L50, rien que ça !
Passons à Diablo IV. La Saison 4 sera bientôt marquée par l’arrivée de la mise à jour 1.4.3. Blizzard a pris l’habitude de déployer un patch à la mi-saison et celui-ci apporte son lot de changements pour les compétences, objets et aspects légendaires.
Blizzard regarde néanmoins déjà plus loin pour D4. Le studio a confirmé l’existence d’une Saison 5 qui devrait débuter, si on se fie aux données en jeu, le 6 août. Elle devrait durer deux mois et la Saison 6 sera lancée en même temps que l’extension Vessel of Hatred.
Sur les autres jeux, c’est un peu plus calme. Diablo Immortal est tout de même passé en v3.0 et on note l’arrivée de nouvelles gemmes légendaires et d’activités inédites. Blizzard est actif sur Immortal et ça fait plaisir aux joueurs. Si vous ne l’avez jamais essayé, n’hésitez pas à le faire. Du côté de Hearthstone, on attend sagement l’annonce de la prochaine extension qui sera dévoilée ce lundi 17 juin en soirée.
Gaming et produits dérivés
Zoom sur un bon plan ou un produit sympa par JudgeHype
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Internet et politique : Les pièges de l'influence numérique (gratuit)
Azeroth : Planète, Âme-monde… ou les deux ?
Internet et politique : Les pièges de l'influence numérique
Par den
Si vous êtes Français, ou vous intéressez à la France de près ou de loin en ce moment, vous êtes au courant que le paysage politique actuel est mouvement pour rester poli. D’habitude, le monde du gaming, de la création de contenu et la majorité des utilisateurs de réseaux sociaux sont assez éloignés du monde politique. Déjà parce qu’une grosse partie de ces mondes sont mineurs ou indifférents à la politique. Ensuite, parce que dans le monde actuel qui se fait un plaisir de vous juger au moindre petit mot de travers, la grande majorité des personnes connues n’osent plus partager des points de vue qui pourraient porter à controverse.
J’ai pensé à vous faire un billet sur ce qui se passe actuellement, mais je pense n’avoir ni la légitimité, ni la connaissance de le faire. Alors, j’aimerais vous parler d’autre chose, qui pour moi est central en politique pour ceux qui votent : la notion de choix.
Le choix, c’est la base même de la démocratie qui veut que l’on laisse le libre arbitre de chacun déterminer qui il souhaite élire comme représentant. Évidemment, il y aura toujours l’avis d’un tonton qui a un peu trop bu au repas de famille pour nous aiguiller lorsque nous sommes dans le doute. Mais dans l’ensemble, chacun est libre de faire comme il veut.
Enfin, ça, c'est la théorie. La réalité, c’est que notre opinion dépend dans la très grande majorité des cas de toutes les influences qui peuvent peser sur nous, famille, cercle social, vie professionnel, expériences… Et de plus en plus : Internet.
Évidemment, Internet est de nos jours l'outil le plus puissant qu’il soit pour entrer en contact avec un maximum de personnes, et donc un outil de premier choix pour nos politiques à la recherche d’électeurs, en particulier pour toucher les jeunes générations.
Ainsi, dans ce billet, je ne vais pas vous parler de politique. Je vais plutôt vous expliquer à quoi faire attention si vous souhaitez vous intéresser à la vie politique, et que, comme presque tout le monde, vous utilisez internet pour le faire.
Les contenus qui viennent à vous
De plus en plus, et en particulier sur les réseaux sociaux, nous sommes bombardés de contenu sans n’avoir rien à faire. Cela peut être dû au fait que beaucoup d’autres personnes en parlent, ce que nous appellerons une popularité organique. Ou à l’inverse, c’est un contenu sponsorisé qui est mis en avant parce que la personne a payé la plateforme.
Je pense ne pas avoir à expliquer pourquoi le second cas est bien plus dangereux dans le cadre politique que le premier. Il y a une raison pour laquelle tous les candidats disposent du même temps de parole à la télévision en période d’élection, et internet est un excellent moyen de contourner ce problème.
En effet, puisque qu’internet n’est pas français, un candidat peut faire autant de pub qu’il le souhaite par ce biais, sans que le principe de parité ne soit remis en cause. À condition bien sûr que ce ne soit pas fait sur les sites de médias français, mais aucun réseau social n’est concerné à ce niveau-là.
Ainsi, si vous voyez beaucoup certaines personnalités revenir, et que vous n’avez pas spécialement fait de recherches dans ce sens. Il peut être bon de se demander pourquoi la plateforme la met en avant. Cela peut être parce qu’elle a une actualité intéressante qui fait parler d’elle, ou grâce à un budget de campagne plus conséquent que ses petits camarades.
Beaucoup ont perdu l’habitude, mais il y a des domaines dans lesquels faire ses propres recherches reste capital, et je pense que la politique en fait partie.
Les sources d’où provient le contenu
C’est surement la partie la plus floue du monde politique d’aujourd’hui, qui ressemble plus souvent à une cour de récréation dans laquelle les garçons se disputent la jolie fille plutôt que des adultes qui débattent pour défendre leurs idées. Internet est un moyen magnifique pour diffuser absolument tout et n’importe quoi, sur soi ou pour discréditer ses opposants.
Ainsi, sans aller jusqu’à vérifier le code source de chaque page et demander à un pro de l’information de retracer d’où vient l’information, il est bon de se demander quel objectif ou opinion peut avoir la source vis-à-vis de la personnalité politique dont elle parle.
Si c’est le compte de la personne elle-même qui partage le contenu, on peut se dire que l’objectif est d’appuyer sa candidature. À l’inverse, si cela vient d’un autre parti politique, ou d’une personne ouvertement en soutien à un autre candidat, on peut déjà partir du principe que le but est de discréditer.
Cela semble logique dit comme ça, mais a un énorme impact une fois placé dans le cadre d’internet, et surtout des réseaux sociaux. En effet, Internet permet aux citoyens de répondre, de s’exprimer sous ces contenus, ce que l’on ne peut pas faire dans les autres médias. Ainsi, la stratégie pour se faire connaître sur ces réseaux est une logique de quantité qui va pousser le maximum de personnes à réagir, en bien ou en mal.
De ce fait, les contenus que l’on peut trouver sont souvent assez loin des articles de presses ou des interviews à la télévision. Sur internet, un homme ou femme politique n’est plus en concurrence seulement avec ses pairs, mais avec tous les contenus différents que l’on peut trouver comme des youtubeurs, des scientifiques, pages d’actualité et bien d’autres.
Dans ce mélange, un discours politique bien ficelé qui fonctionnerait parfaitement à la télévision est très facile à oublier, ou même à ignorer. On voit donc beaucoup plus de contenus chocs qui font réagir et marquent les esprits sur internet. Et comme il est beaucoup plus simple de créer ces chocs avec du drame plutôt que de positif, connaitre la source est bien plus important dans ce contexte, car on va rarement vouloir être associé à un drame, mais avons peu de scrupule à y inclure un opposant politique.
Il y a bien d’autres choses dont on pourrait parler, comme la façon dont les politiques adaptent leur discours selon les plateformes sur lesquelles Ils se trouvent. Ce qu’il faut retenir en réalité, c’est que s’ils sont venus dans notre monde d’internet, c’est parce qu’ils avaient quelque chose à y gagner. Ainsi, c’est à eux de s’adapter à nos codes et à nos habitudes.
Le hic, c’est que les politiques, comme tous ceux qui souhaitent percer sur internet de manière générale, ont la capacité de développer des moyens colossaux pour y parvenir. Ainsi, une fois qu’ils ont parfaitement compris ces codes et habitudes, ils peuvent les utiliser pour mieux faire parvenir leur message.
Ainsi, en ces temps où on peut vite être perdus dans l’immensité de contenu qui nous parvient chaque jour, et où chacun souhaite nous dire ce que l’on peut ou ne peut pas penser, je voulais simplement rappeler que le choix est toujours en notre possession, mais qu’il faut savoir comment le prendre, car on a vite fait de laisser quelqu’un choisir pour nous.
Azeroth : Planète, Âme-monde… ou les deux ?
Par ArchivumAzeroth
Même s'il est clair et conventionnellement accepté qu'Azeroth désigne à la fois la planète et l'âme-monde, cela a-t-il toujours été le cas ? Depuis quand ce terme s'applique-t-il aux différents éléments qu'il caractérise et a-t-il toujours été prévu qu'un titan ou bien une âme-monde se loge au cœur de cette planète ?
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